À la Grande Bobine on ne veut pas croire et on voudrait ne jamais plus entendre que « les jeunes veulent plus bosser », « les chômeurs sont des fainéants », « les femmes n’ont qu’à partir si elles sont malheureuses », « quand on veut on peut ».

 

Non. Nous ne croyons pas à cette société du mérite, nous n’y adhérerons jamais et travaillerons toujours à prouver que ces modèles sont faux, biaisés et inadaptés à la résolution des problèmes de notre société.

 

À la Grande Bobine ces modèles qu’on nous propose nous révoltent. Et cette révolte, elle nous a permis de créer une entreprise coopérative qui change tous les codes entrepreneuriaux. Cette révolte a, en un an, créé 9 emplois juste sur notre ville. Cette révolte, elle nous a permis d’aller monter des projets nous-mêmes, notamment sur la réappropriation des territoires par les habitant·es.

Elle va nous amener à proposer des permanences d’accès aux droits, tous les lundis matins, dans un PMU de quartier. Elle a permis à Esther, ancienne “décrocheuse” comme ils l’appellent, de reprendre ses études en alternance dans notre Scop, que l’on veut safe, notamment pour des jeunes femmes.

 

Vous l’aurez compris, à la Grande Bobine, la colère, nous l’aimons, c’est notre moteur, elle nous guide, valide nos intuitions et nous accompagne pour passer à l’action. Nous n’avons pas honte d’être en colère. Au contraire, cette colère nous l’embrassons, la transformons, pour créer du beau et travailler à des solutions en regardant en face notre société et ses maux.

 

À la Grande Bobine on vous invite à être et à rester en colère, à vous révolter, pour créer avec nous un monde dans lequel nous pourrions tous·tes vivre dignement. Un monde dans lequel, un jour peut-être, nous n’aurions plus besoin d’être en colère.

 

Bonne grève, et bonne manif’